Conseil d'administration

Réal Martel, directeur, Randonnée Canada en Marche (2021)

Ma nouvelle; À la suite d’une expédition sur l’île de Baffin en 1978, ma femme et moi sommes devenus membres du Club de Montagne le Canadien (CMC), mais ce n’est que 6 ans plus tard que nous avons commencé nos activités avec eux.

C’est avec des membres du CMC que j’ai découvert une partie des Pyrénées, le sentier des Appalaches, et surtout l’entretien des sentiers, où je me sens connecté avec la nature. C’est grâce à ces activités que je me suis éloigné de la chasse au gros gibier, même si cela me passionnait, j’avais trouvé quelque chose qui me ressemblait plus.

Plus tard, j’ai voulu prendre en charge l’entretien d’un sentier, alors j’ai rejoint les Sentiers de l’Estrie qui m’ont mis en charge de la section Echo avec son sentier de 19 km. Ce sentier était fermé depuis quelques années en raison d’un manque d’entretien. Un an plus tard, j’ai passé un contrat avec les Sentiers de l’Estrie pour aider à entretenir les 7 autres zones, en plus de faire du bénévolat au CMC sur les sentiers laurentiens.

À un certain moment, j’ai senti qu’un tournant approchait;

1st Le goût d’une plus grande aventure devenait de plus en plus fort.

2nd Quelque chose n’allait pas dans les Laurentides parce que malheureusement, les gens achetaient des terrains pour le développement avec des sentiers que Herman Smith-Johannsen (Jack Rabbit) avait construits; les sentiers qui ont été entretenus par le CMC.

3rd Nous ne pouvions plus faire de longues randonnées parce que ma femme était à domicile et nous avions 4 enfants à la maison et je n’avais qu’un petit salaire.

4th À l’été 89, alors qu’il ne me restait que 10 mois à la présidence de la Fédération québécoise de la Marche, j’ai décidé de lancer le développement du Sentier national au Québec (SN, SNQ) en janvier 90 parce que j’aimais les grands sentiers, j’aime la riche nature du Québec: nous avons le territoire parfait pour ce grand sentier qui a été lancé dans les années 1970 au niveau canadien par Doug Campbell mais qui était encore en sommeil au Québec. J’ai présidé le comité du Sentier national au Québec pendant plus de 25 ans.

Vers 1993, M. John Bellini, du Sentier transcanadien, m’a rencontré parce qu’on venait de lui confier le projet d’établir un sentier polyvalent traversant le Canada. Il voulait utiliser le SN, mais inclurait la motoneige, l’équitation, le vélo, etc. Ma réponse a été un non catégorique, pas sur le SN, mais je lui ai conseillé d’aller plutôt au Regroupement Loisir Québécois au Stade olympique et de parler aux fédérations ou aux organismes provinciaux pour chaque activité et de demander à un représentant de former un comité. Le Conseil québécois du Sentier Transcanadien est né. Je suis devenu président de ce comité pendant 5 ans, de 1996 à 2001.

Lorsque j’ai participé pour la première fois à des essais, je travaillais chez Steinberg dans l’entrepôt, puis après la fermeture de l’entreprise, je suis devenu facteur. Ainsi, je maintenais la santé de mes jambes pendant la semaine et quand je n’entretenais pas les sentiers le week-end, j’étais un guide touristique pour diverses organisations pendant plus de 30 ans.

Ainsi, pendant plus de 36 ans, j’ai fait du bénévolat dans l’entretien et le développement des sentiers. C’est peut-être la raison pour laquelle notre ex-gouverneur, M. David Johnston, m’a dit lors d’une inauguration d’essai, en me serrant la main, que j’étais le plus grand promoteur de sentiers au Canada.

Actuellement, je suis heureusement à la retraite avec ma femme et je fais toujours de l’entretien des sentiers.

Réal Martel

Note : Réal Martel a coordonné le développement de la SNQ au Québec de 0 à plus de 1000 km!

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